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Le blog du Réseau Bazar BHV

Tous les jours, il se passe quelque chose dans le groupe Galeries Lafayette

27 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Interview auprès d' Alex Moreau, membre de notre réseau et fin conseiller en Finances. 
Alex, vous connaissez bien le groupe GL-BHV, que se passe t'il aux Galeries Lafayette?
La presse se déchaîne à nouveau sur le groupe Cofinoga et les suppressions de postes!
La fermeture de deux BHV!
Le remue-ménage  est important du côté de Monop....
Comment peut-on interpréter tous ses signes ?

 Alors que la plupart des distributeurs constatent une contraction de leurs ventes du fait de la crise économique et de la récession qu’elle engendre, les Galeries Lafayette ont annoncé en juin 2011 une hausse de 10% de leur chiffre d’affaires avec un pic de 24% pour leur vaisseau amiral parisien. Cette performance est principalement liée, souligne le groupe, à la présence massive de touristes étrangers (50% du C.A.) et notamment des visiteurs chinois (15%) attirés par le « luxe français ».

 

Tout n’est pas rose pour autant.

Le groupe vient d’annoncer la fermeture de deux nouveaux magasins BHV à Montlhéry et Saint Genis-Laval après ceux de Gradignan, Belle Epine, Strasbourg, Caen et autres Rives d’Arcins. A l’issue de ces deux fermetures il ne restera plus que six magasins BHV en France sur les 18 que comptait la chaine.

 

Le Lafayette Maison quant à lui est toujours la danseuse du groupe et Laser Cofinoga vient de confirmer une baisse de 45% de son résultat opérationnel au premier semestre 2011. La chute pourrait atteindre 75% sur le second semestre selon Philippe Lemoine ( Le Monde du 10 février 2012 page 29).

Le groupe a déjà pris la décision de supprimer 433 postes pour freiner l’hémorragie.

En cause, la crise économique de 2008, les nouvelles contraintes réglementaires bancaires liées à Bâle III et la loi Lagarde de 2011 pour lutter contre le surendettement des ménages.

 

Cerise sur le gâteau, la guerre vient d’éclater entre le groupe du boulevard Haussmann et son associé Casino qui, depuis 2000, contrôlent chacun 50% de Monoprix avec ses quatre enseignes : Monoprix, Monop’, Daily Monop’ et Beauty Monop’, soit 440 magasins dans 200 villes en France.

Casino dispose contractuellement d’une option d’achat sur les 50% des Galeries Lafayette qu’il peut exercer dès 2012. Le bouillant patron Jean-Charles Naouri, a fait savoir qu’il entendait exercer cette option mais sur les conseils de la Banque Rothschild il refuse de verser plus de 700 millions d’Euros pour le prix de son acquisition.

Histoire-BHV-3-GL 4121Philippe Houzé patron des Galeries Lafayette, conseillé par la Société Générale, estime ses 50% à 1,3 milliard d’Euros. Le groupe Casino revendique par ailleurs dès maintenant la présidence de Monoprix conformément aux accords de 2000. Le tribunal de Commerce de Paris a été saisi pour trancher le litige.

Jean-Charles Naouri n’en est pas à sa première bataille de ce type. Ses combats contre les Guichard pour l’acquisition de Casino, contre les Baud chez Franprix Leader Price ou aujourd’hui encore contre Abili Diniz le patron de CBD qui tente de racheter les actifs de Carrefour au Brésil pour constituer un géant de la distribution concurrent de Casino montrent que l’homme est coriace.

Philippe Houzé en prenant le contrôle des Galeries Lafayette aux dépens des Meyer a montré lui-aussi qu’il savait manœuvrer habilement.

Toutefois, l’extension possible de la crise grecque à d’autres Etats Européens dans les prochains mois pourrait fragiliser encore plus l’équilibre du groupe en entrainant une contraction de l’activité économique et un éclatement de la bulle immobilière en France susceptible d’affecter le patrimoine immobilier de Monoprix.

Nul doute que Jean-Charles Naouri, dont le groupe avoisine 30 milliards d’Euros de chiffre d’affaires consolidé, saura en profiter.

Merci Alex pour cette synthèse et bien entendu vous pouvez retrouver certains articles de presse dans la rubrique "Lu dans la presse" de ce même blog, sur la gauche.

 

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2005 mémoire: Cofinoga, la carte maîtresse des Galeries

27 Février 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

 

Cofinoga, la carte maîtresse des Galeries

 L’expansion : Gilles Lockhart - publié le 01/06/2005 

Voici un article intéressant que j'ai gardé depuis 2005!

Vous pouvez imprimer les pages si vous voulez ou me les réclamer pour un envoi en direct.

CD

  2005 06 Expansion carte Cof maitresse des GL1

Le groupe de grands magasins est aussi, via sa filiale, un as du crédit à la consommation et de la fidélisation des clients.

 Un crédit à la consommation de 732 600 eu-ros : le record de ce couple de quadragénaires s'annonce difficile à battre. A eux deux, le mari et la femme ont un revenu de 3 500 euros mensuels. S'ils devaient rembourser leurs 62 créanciers, le couple aurait à débourser 17 300 euros par mois. " Ils ont menti sur toute la ligne ", s'emporte un banquier qui a découvert ce dossier de surendettement en avril. Mais le crédit à la consommation est si tentant ! Et tellement rentable pour ceux qui le commercialisent...

 Rien que chez Cofinoga - devenu LaSer-Cofinoga depuis son intégration à une holding des Galeries Lafayette -, les intérêts de crédits représentent 77 % du chiffre d'affaires. Et il n'est pas leader sur ce marché. Avec un peu plus de 10 milliards d'euros d'encours engrangés en France et à l'étranger, Cofinoga n'équivaut qu'à un gros tiers de Cetelem, le no 1 français, qui est aussi son actionnaire (lire page 126). Ce qui n'empêche pas Cofinoga d'être convoitée depuis des années par de grandes banques comme la Société générale ou le Crédit mutuel.

 En 2004, la perle des Galeries Lafayette a produit un résultat net de 115 millions d'euros pour 878 millions de chiffre d'affaires. En France, près de 90 enseignes nationales acceptent sa carte, d'Alain Afflelou à la SNCF en passant par Speedy et Pierre & Vacances. Principaux artisans de ce succès : Michel Philippin, directeur général de Cofinoga depuis plus de vingt ans (il affectionne le travail collectif au point de recouvrir les murs de son bureau de grandes photos de ses équipes), et Philippe Lemoine, marié à l'une des héritières des fondateurs des Galeries Lafayette. Ce grand gaillard débonnaire et bronzé est un spécialiste de la " relation clientèle ". " L'un des sujets les plus compliqués de la société moderne ", affirme-t-il. Un intuitif aussi. Lorsque, en 1992, les Galeries Lafayette s'emparent des Nouvelles Galeries, alors propriétaires de Cofinoga (Compagnie financière des Nouvelles Galeries), Philippe Lemoine refuse les avances de General Electric, prêt à racheter l'enseigne pour 1,5 milliard de francs. " J'avais fait un stage de deux mois chez Cofinoga, en février 1985, et je connaissais leur potentiel ", se félicite-t-il. Il peut être content de son choix : Cofinoga vaut aujourd'hui 2,2 milliards d'euros, soit dix fois plus qu'en 1992.

 Son histoire a débuté en 1968, à l'époque où les Nouvelles Galeries étaient encore le premier distributeur français. Cofinoga fournit aux magasins du réseau une carte privative destinée à fidéliser leur clientèle. Jusqu'en 1972, l'activité n'est pas rentable : la carte Cofinoga émise pour les Nouvelles Galeries lui coûte 6 % de frais à chaque paiement. Les dirigeants de l'époque sont de jeunes managers venus de la compagnie aérienne UTA, dont Michel Philippin, à la tête desquels oeuvre Nicolas Prinet, qui sera directeur général de Cofinoga jusqu'en 1984. Cette équipe brillante a l'idée de tout miser sur la vente de produits multiples. Le relevé mensuel de la carte privative se transforme alors en support d'annonces tous azimuts : l'enveloppe est bourrée d'offres de produits jusqu'à la limite des 20 grammes autorisés par le timbre-poste. Assurances, abonnements et prêts personnels s'ajoutent à la réserve de crédit liée à la carte. Tout est bon pour fidéliser le client au profit du distributeur. En 1985, c'est le décollage informatique. Cofinoga parie le premier sur la technologie DB2 d'IBM, qui lui permet de se constituer des bases de données de clients modulables à volonté. Cette avance technologique l'aidera à remporter la plupart des appels d'offres de partenariats pendant des années. La société développe en parallèle son centre de gestion de la clientèle à Mérignac (Gironde). Il compte aujourd'hui 1 900 salariés d'une moyenne d'âge de 36 ans, qui travaillent " dans une assez bonne ambiance et un climat social correct ", selon un syndicaliste.

 La bonne idée, c'est, en 1986, de proposer l'accès à la carte à des distributeurs autres que ceux de sa maison mère. Un premier test est réalisé auprès d'un magasin de vêtements de Pantin, en Seine-Saint-Denis, les Galeries Tomy. Essai concluant. " Les deux premiers mois, nous avons placé 3 000 cartes auprès de nos clients ", se souvient le patron de Tomy, Daniel Cléjean. Le fondement du succès de Cofinoga était né.

 Depuis, le réseau de partenaires n'a cessé de s'étoffer. En avril 2001, l'enseigne a coopté les 104 magasins Go Sport ainsi que les 5 000 points de vente Interflora, judicieusement admis quelques jours avant la fête des Mères. L'année suivante, c'est le tour des péages d'autoroutes, suivi en 2003 des 600 stations Shell et des 450 boutiques Hertz. Son dernier gros contrat signé l'an dernier concerne les 350 000 cartes privatives de Quelle, no 3 de la vente à distance en France. " Nous avons une connaissance unique de la distribution. Nous venons de ce monde, nos offres de fidélisation collent à ses besoins ", affirme Michel Philippin. LaSer-Cofinoga s'est aussi spécialisé dans la gestion de la clientèle à distance pour les institutionnels. Ce que Philippe Lemoine appelle le " secteur parapublic dérégulé ". Le centre de Mérignac gère également les relations de France Télévisions avec ses téléspectateurs ou celles de la RATP avec les 600 000 abonnés de la carte Intégrale.

Deuxième clé du succès de Cofinoga : la conquête du client individuel. Le tournant stratégique est pris en 1998 lors du lancement de Médiatis, une filiale de Crédit à la consommation spécialisée dans le « near sub prime », « la clientèle modeste mais solvable » traduit Michel philippin. Une population avide de crédits et peu regardante sur le taux……..

…… La faille de Cofinoga ? Pas simple de l’identifier : « Ils ont le même management depuis trente ans, mais la relève est-elle prête ? Et qu’adviendra t-il , maintenant que BNP Paribas veut les faire marcher au pas ? » s’interroge un banquier concurrent dans une allusion au 50% que BNP paribas détient désormais dans le Capital de Laser-Cofinoga…..

2005 06 Expansion carte Cof maitresse des GL2

Page 3 article juin 2005 

2005-06-Expansion-carte-Cof-maitresse-des-GL3.jpg

 

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2012 02 22 Casino et Galeries Lafayette en conflit sur Monoprix

27 Février 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

Article : Le Figaro par Yvan Letessier  22 02 2012

Les Galeries Lafayette veulent vendre leurs 50% de Monoprix, que Casino, copropriétaire, veut lui racheter. Mais les deux groupes ne sont pas d'accord sur la valorisation de l'enseigne.

Les couteaux sont tirés entre Casino et Galeries lafayette copropriétaires de Monoprix. Les deux actionnaires sont certes d'accord sur un point: les Galeries Lafayette veulent vendre leurs 50% de Monoprix, comme ils l'ont fait savoir le 7 décembre dernier à Casino; et ce dernier veut les lui racheter. Il va même bientôt disposer d'un trésor de guerre de 800 à 900 millions d'euros, après son désengagement partiel de sa filiale Mercialys. Mais les deux groupes, associés depuis 15 ans, ne sont pas d'accord sur la valorisation de Monoprix.

Casino, conseillé par la banque Rothschild, est prêt à payer 700 millions d'euros pour 50% de Monoprix. Les Galeries Lafayette, conseillées par la Société générale, en voulaient au départ 1,95 milliard. L'écart, expliqué par la forte volatilité des valorisations des groupes de distribution, est tel que la banque JP Morgan, appelée pour les départager, a jeté l'éponge.

Casino s'estime «pris en otage»

Le conflit a pris un tour juridique la semaine passée, quand les Galeries Lafayette ont assigné Casino devant le Tribunal de commerce de Paris afin de faire valoir leur propre estimation. Parallèlement, les Galeries Lafayette ont fait une nouvelle offre à 1,35 milliard, encore trop éloignée de l'estimation de Casino.

Mercredi, un conseil d'administration de Monoprix, qui devait transmettre, à compter du 31 mars prochain, la présidence de Monoprix à Jean-charles Naouri le PDG de Casino, a voté le maintien à ce poste de Philippe Houzé, le PDG des Galeries Lafayette… le temps qu'un accord soit trouvé sur la valorisation.

Le conseil d'administration est composé de trois membres nommés par Casino et trois autres par les Galeries Lafayette, mais la voix du président est prépondérante. Casino, qui s'estime «pris en otage», va «saisir les juridictions compétentes pour faire respecter par Galeries Lafayette ses engagements».

 

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2012 02 24 Casino-Monoprix article Agéfi

27 Février 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

Casino valorise ses 50% de Monoprix à 700 millions d’euros, mais les comptabilisait à 1,225 milliard dans ses comptes à fin 2010

Par Bruno de Roulhac le 24/02/2012 pour L'AGEFI Quotidien -

La guerre est déclarée ! Casino fourbit ses armes avant de «saisir les juridictions compétentes pour faire respecter par Galeries Lafayette ses engagements». Le distributeur stéphanois estime que Galeries Lafayette a violé les engagements de leur protocole de 2002, prorogé en 2008, en faisant voter par ses administrateurs la prolongation du mandat de PDG de Philippe Houzé (président du directoire de Galeries Lafayette) à la tête de Monoprix. 

Le conseil de Monoprix compte trois représentants de Casino et trois de Galeries Lafayette, le président disposant d'une voix double. Si, le protocole – non public – prévoyait une alternance de présidence entre les deux actionnaires, Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, n'avait jusqu'à présent pas souhaité exercer cette fonction. Il semble néanmoins dans son bon droit.

Cette attaque répond à la récente assignation de Casino par Galeries Lafayette devant le tribunal de commerce de Paris. Les Galeries estiment également que son partenaire n'a pas respecté le protocole de 2002.
Selon des proches du dossier, Philippe Houzé a proposé en 2011 à Jean-Charles Naouri de prolonger l'accord pour trois ans. Casino proposant un renouvellement de seulement un an, Galeries Lafayette a décidé de mettre en oeuvre le protocole, en engageant l'évaluation de 50% de Monoprix, sans pour autant être vendeur. Conseillé par Société Générale, Galeries Lafayette a abouti à une valorisation de 1,95 milliard d'euros, tandis que Casino, conseillé par Rothschild, a trouvé 700 millions. Un grand écart! En effet, «alors que Galeries Lafayette s'est fondé 
sur le business plan de Monoprix, validé par le conseil en 2011, et donc par Casino, ce dernier a demandé à McKinsey d'établir un autre business plan, non communiqué aux Galeries », confie un proche du dossier.
En l'absence d'accord, le troisième expert, JPMorgan, qui devait procéder à une évaluation, s'est refusé à intervenir si les deux parties ne s'entendaient pas sur un business plan commun. Casino a alors proposé de trouver un nouvel expert, ce qu'a refusé Galeries Lafayette, regrette le distributeur. Considérant de son côté que le plan de Monoprix, voté par Casino, s'impose, Galeries Lafayette a saisi la justice. Pour sa part, Casino estime que le plan doit être revu à l'aune de la conjoncture actuelle, du recul de la marge de Monoprix, et de la perspective de cession. Hier soir, Monoprix s'est défendu en publiant une hausse de 3,2% de son chiffre d'affaires 2011 à 3,96 milliards d'euros, pour un résultat opérationnel courant en recul de 4,6% à 287 millions. Et sur les sept premières semaines 2012, le distributeur se targue d'une croissance des ventes en comparables supérieure à 5,5%.
Depuis le 1er janvier, Casino dispose d'un «call punitif», soit une option d'achat de 10% de Monoprix, sur la base de la valeur d'expert majorée de plus de 20%. Dans la foulée, Galeries Lafayette peut exercer son option de vente dans les mêmes conditions. Mais parallèlement, les Galeries disposent d'une option de vente de 50% à valeur d'expert sans prime. «Si Galeries Lafayette souhaitait maximiser le prix de cession de sa participation, il avait tout intérêt à laisser l'initiative à Casino d'exercer son option d'achat, note Natixis. Nous sommes donc surpris de la démarche de Galeries Lafayette».
Dans une 
lettre du 10 février que L'Agefi s'est procurée, Ginette Moulin, présidente du conseil de surveillance de Galeries Lafayette, a proposé de couper la poire en deux, en offrant à Casino de lui racheter ou de lui vendre ses 50% de Monoprix au prix de 1,35 milliard d'euros. Cette offre, adressée à Jean-Charles Naouri, «a reçu une fin de non-recevoir et n'a pas été présentée au conseil de Casino», explique un proche du dossier.
Le prix reste bien sûr la pierre d'achoppement. Pour l'heure, les analystes évaluent la participation de 50% de Monoprix entre 1,1 et 1,3 milliard, ce qui correspond à l'évaluation de 2010. «Un prix de 1,3 milliard ferait ressortir un ratio de 6% du chiffre d'affaires et de 9 fois le résultat d'exploitation, des chiffres supérieurs de plus de 25% à la moyenne du secteur, note Aurel BGC. Un accord devrait être trouvé autour de 1,2 à 1,3 milliard». A 1,2 milliard, l'opération serait relutive de 9% pour Casino, note Oddo.
D'ailleurs, Casino évalue lui-même sa participation dans Monoprix à 1,225 milliard d'euros fin 2010. Avec une valorisation actuelle de 700 millions, le distributeur stéphanois devrait logiquement passer une dépréciation de 525 millions. Réponse le 28 février lors de la publication des résultats annuels.

 

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Mémoires du BHV : La mécanographie par Michel Massun.

23 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

L’informatique, toujours l’informatique mais qui connaît son aïeule « la mécanographie ».

Remontons à 1955. A cette date le BHV, toujours à la pointe du progrès, décide de s’équiper de machines « électro comptable », auprès de la compagnie des machines BULL, machines utilisant des cartes perforées.

Le service employait un technicien BULL (M Herckel) deux opérateurs (M meunier-

Rivière et moi-même Michel Massun) et 4 opératrices chargées de perforer les cartes et de les vérifier.

Le matériel était composé de perforatrices, vérificatrices, d’une trieuse, d’une calculatrice, d’une interclasseuse et d’une tabulatrice pour les éditions maintenant appelée « imprimante » associée à un bloc de perforation pour de nouvelles cartes perforées (photo n° 1, au fond M. Meunier Rivière sur la trieuse, un technicien d‘entretien BULL sur la calculatrice, au premier plan Me Tessier et une interclasseuse).

Service Mécano 2 blog

Une anecdote : Mon collègue Meunier-Rivière sur la trieuse a eu sa cravate happée par la machine, pour le dégager nous avons utilisé la manière de PATACHOU, les ciseaux.

La carte à perforer était constituée de 80 colonnes.

Chaque colonne était numérotée de 9 à 0 plus 2 codes de fonction.

Pour les chiffres il n’y avait pas de problème, 0 à 9, mais pour obtenir des lettres il fallait associer deux perforations.

Exemples : (7 et un code de fonction = A) (7 et 0 = B) (7 et 1 = C) etc. (7 et 6 = H) (8 et un code de fonction = J) etc. (8 et 6 = R) (9 et un code fonction = S) etc. jusqu’à

9 et 6 = Z.

Le principe de lecture de la carte était simple. Le matériel était équipé d’une case pour le chargement des cartes, d’une piste de lecture avec des galets d’entrainement et d‘une case de réception. La carte passait entre un galet alimenté par du courant et une rangée de 80 balais; 1 impulsion correspondait à un chiffre, deux impulsions correspondaient à une lettre.

Carte mécano2 Blog

Pour le fonctionnement des machines nous avions pour chaque travail,  un tableau de connexion (l’équivalant aujourd‘hui d’un programme) qui représentait toutes ses fonctions, lecture de la carte, niveaux de contrôle, niveaux de calcul (sous-total, total et cumul), zone d’édition pour la tabulatrice. Pour relier ces différentes fonctions entre elles nous utilisions des fiches de connexion de différentes couleurs et de longueurs, 10cm, 20cm, 30cm, 40 et 50 cm; certains tableaux étaient de véritables écheveaux.

Notre premier travail mécanographique a été le Chiffre d’affaires du magasin. Dans un premier temps il a fallu codifier le magasin : le groupe, le rayon et le sous-rayon puis modifier les feuilles de guelte (individuelle, générale et démonstration). Ensuite créer les états du chiffre d’affaires.

Petite anecdote : je me souviens de l’édition du premier chiffre d’affaires devant Mrs Lillaz, Guillemin, Boulot et bien d’autres qui s’extasiaient sur la rapidité de l’édition :  150 LIGNES MINUTES.

Notre deuxième travail a consisté à enregistrer les factures des fournisseurs. Il a fallu codifier tous les fournisseurs (code du comptable, code et raison sociale du fournisseur, et conditions de paiement), ensuite saisir les factures au jour le jour pour éditer le journal des factures.

Petite anecdote : un comptable ne faisait pas confiance à la machine, il refaisait de tête toutes les additions pour ensuite ne pas trouver d‘erreur. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’il nous a fait confiance.

Ensuite tout s’est enchaîné très vite, fin des années 1950 et début des années 1960 : augmentation du personnel et du matériel demandant un changement de local, 3 trieuses, 3 tabulatrices, 2 interclasseuses, une unité supplémentaire de calcul

Service Mécano Blog


(photo n° 2, je suis à gauche et devant Me TESSIER), 1 reproductrice et plusieurs perforatrices et vérificatrices.

Nouveaux traitements, paye du personnel, paiements des fournisseurs, comptabilité générale, inventaire etc. Une nouveauté, la bande perforée qui devait se substituer aux cartes perforées mais rapidement abandonnée par manque de fiabilité.

 Nous étions en avance sur cette période !.... que de chemin parcouru…jusqu’à nos jours, demandant constamment une remise en cause de notre savoir-faire.

Nous étions une équipe forte au service du magasin et il y régnait un climat serein.

 Merci Michel pour cet effort de mémoire, les plus jeunes sont loin d’imaginer l’Informatique BHV, comme cela à ses débuts!  

On adore le record de 150 lignes à la minute !

Mais qui nous répondra sur les possibilités d'impression d’aujourd’hui ? 1200 à 1500 lignes ?Merci d’avance.

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Découvrir Paris et ses secrets 2012 (3)

22 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture

 

Découvrir paris, dans ses moindres secrets, en semaine, mais aussi le samedi ou le dimanche avec Didier bouchard, voici donc le troisième programme.

Ne manquez pas ces superbes sorties.

Regardez aussi les voyages en fin d’article.

 

 Conférences Didier bouchard

 Conférencier national, diplômé de l’institut

 D’art et d’archéologie de la Sorbonne

 Ancien élève de l’école du Louvre

Boite 17 bât. D,

8, rue cannebière 75012 paris.

Tel: 01.43.07.09.69.

 

 Mardi 28 février

15h Souvenirs de Chopin : la bibliothèque polonaise et ses trois musées  dans les salons de l’hôtel Moreau.

Rdv. 6 quai d’Orléans. Nombre limité. 10€+entrée

 

Vendredi 2 mars

15h une adresse de Talleyrand : les salons de l’hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des affaires étrangères.

Rdv. 73 rue de grenelle. Carte d’identité. 10€

 

Dimanche 4 mars

14h30 l’abbaye royale du Val de Grâce, chef-d’œuvre baroque.

Bâtiments 17e : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du st sacrement et église conventuelle.

Rdv. 1 pl. Alphonse Laveran. 10€+entrée. Carte d’identité.

 Val Grace Abb

 Vendredi 16 mars

15h15 exposition Berthe Morisot, au musée Marmottan.

Rdv. 2 rue louis Boilly. 10€+entrée.

20 pers. 10€+entrée. Sur inscription. Au 0143070969

 

 Lundi 2 avril

14h45 exposition Debussy et les arts (œuvres de Rodin, Camille Claudel, Degas, Toulouse-Lautrec, Bonnard etc.) Au musée de l’orangerie.

 Rdv. Entrée, terrasse de l’orangerie. 10€+entrée (20pers.) Inscription . 0143070969

 

 Mercredi 4 avril

11h15 exposition Artemisia Gentileschi au musée Maillol.

Rdv. 61 rue de grenelle10€+entrée.

Quelques places sur inscription. Au 0143070969 confirmée par l’envoi du règlement

 

 Samedi 21 avril

11h exposition berthe Morisot, au musée Marmottan.

Rdv. 2 rue louis Boilly. 10€+entrée.

20 pers. 10€+entrée. Sur inscription. Au 0143070969

 AFFICHE MORISOT

Dimanche 22 avril

14h30 l’abbaye royale du val de Grace, chef-d’œuvre baroque.

Bâtiments 17e : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du st sacrement et église conventuelle.

Rdv. 1 pl. Alphonse Laveran. 10€+entrée. Carte d’identité.

 

Avant programme mai ….

 

Mardi 8 mai

15h exposition Berthe Morisot, au musée Marmottan.

Rdv. 2 rue louis Boilly. 10€+entrée.

20 pers. 10€+entrée. Sur inscription. Au 0143070969

 

Jeudi 17 mai

14h exposition « Modigliani, Soutine, et les maitres de Montparnasse : la collection Jonas Netter »

A la Pinacothèque de Paris.

Unique visite. 10€+entrée.

Rdv. 8 rue vignon. 20 pers.

Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.

 

Lundi 21 mai

14h Fontainebleau : exposition «Napoléon III et Eugénie reçoivent », musée chinois de l’impératrice, grands appartements et appartement Pie VII.

Quelques places sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.15€°entrée

 

  Voyages :

Du 27-03 au 1er-04 : Turin et le lac d’Orta

14-04 au 19-04 : Ombrie province du ciel (assise, Orvieto, Pérouse, Gubbio etc. .).

28-04 au 3-05 : Genes et le golfe des poètes (Portofino, les «Cinque terre").

12-05 au 16-05 : villégiatures romaines. Villa d’Este et villa Hadriana, villa Farnèse de Caprarola, villa Lante de Bagnaia, sacro bosco de Bomarzo, jardins de la villa Médicis etc.

30-05 au 3-06 : Palladio en Vénétie : villas et palais de Palladio à Vicence et dans ses environs, rives de la Brenta, églises de Palladio à Venise.

8-06 au 10-06: week-end a Budapest,

22-06 au 27-06: l’autre Vénétie: trésors d’art de padoue, villas renaissance, jardin baroque et  cites médiévales, dans les monts Euganeens et le Polesine

Renseignements et pré-inscription au 01 43 07 09 69

Adhésion :

(Règlement : par chèque à l’ordre de Didier bouchard)

15€ par an : envoi du programme, et de réduction de 1€ sur le droit de conférence.

Nom……………………………………………………………………………………

 

Réservez rapidement et donnez-nous vos impressions.

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2012 02 16 Les Galeries Lafayette face à la question de l'avenir du BHV

22 Février 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

16.02.2012, source : Les Echos de la franchise.com  Philippe BERTRAND

 Le groupe de grands magasins a confirmé vendredi le projet de fermeture de deux unités pour des raisons économiques. La chaîne de bricolage et d’aménagement de la maison ne comptera bientôt plus que quatre unités contre dix-huit il y a huit ans.

 

Le BHV va-t-il disparaître ? L’enseigne mythique du Bazar de l’Hôtel de Ville, aujourd’hui propriété du groupe Galeries Lafayette, va-t-elle péricliter à petit feu pour finir par disparaître du paysage commercial français ? Certains le craignent depuis qu’ils ont appris, le 9 février, que deux nouveaux points de vente allaient fermer, à Montlhéry, dans l’Essonne, en région parisienne, et à Saint-Genis-Laval, dans la banlieue de Lyon. Ces fermetures porteront à quatre le nombre d’unités restant de ce qu’il devient difficile d’appeler une chaîne de magasins. On en dénombrait dix-huit en 2004. Il y a quelques jours, en outre, « Les Echos » révélaient que le site Internet marchand du BHV fermait, pour se concentrer sur les seuls conseils en bricolage...

 

Au siège des Galeries Lafayette, on conteste cependant formellement cette vision pessimiste de l’avenir de l’un des emblèmes du grand commerce français. « Il ne s’agit pas d’annoncer la fin du BHV », affirme aux « Echos » un porte-parole qui ajoute : « Le groupe est attaché à l’enseigne.» La direction confirme cependant que le 9 février, au cours d’un comité central d’entreprise, le projet de fermer les deux points de vente a été engagé. « La consultation a débuté avec les partenaires sociaux, elle peut durer plusieurs mois. »

 

RAISONS ÉCONOMIQUES Concrètement, le projet de fermeture s’accompagne d’un plan de sauvegarde de l’emploi touchant 65 personnes à Montlhéry et 44 dans le Rhône. « Le reclassement de tous les salariés est proposé, précise-t-on au siège des Galeries. Dans les autres unités du groupe, c’est-à-dire, en Ile-de-France, les BHV de Parly 2, de Rivoli, à Paris, ainsi que les différents Galeries Lafayette, et dans la région de Lyon, au BHV ou aux Galeries Lafayette du centre commercial de Lyon-Part-Dieu ou dans le BHV de Limonest. »

Reste le cœur du problème : c’est bien pour des « raisons économiques » que ces décisions ont été prises. Les deux BHV concernés, plus petits que la moyenne, ont subi la concurrence croissance des enseignes spécialisées dans le bricolage et la décoration comme Castorama et Leroy Merlin.

 

« Nous avons beaucoup travaillé pour faire évoluer l’offre et tenter de sauver ces points de vente », explique le porte-parole des Galeries Lafayette. « A Montlhéry, nous avons essayé de nous diversifier dans la mode et à Saint-Genis-Laval dans le bagage. » Cela n’a visiblement pas suffi à enrayer un déclin qui ne date pas des derniers mois et du regain de la crise financière. Ce n’est apparemment pas non plus le marché qui est mauvais. En 2011, le marché du bricolage a progressé de 1 % à 2 % , selon les premières estimations du syndicat professionnel Unibal, et les grandes surfaces spécialisées ont fait mieux encore.

 

Pour le BHV, la question est de savoir si avec quelques magasins seulement on peut encore aborder avec pertinence, sur le plan économique, un secteur où l’on gère des centaines de milliers de références. La fermeture du site marchand du BHV ainsi que la diversification du site historique de Rivoli dans l’habillement pour hommes laissent à penser que c’est difficile.

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Mémoires du BHV : La fin de Box and Co ou l’esprit d’équipe par Martine Parent

19 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Merci Martine d'avoir évoqué dans le détail, ce souvenir que beaucoup d'entre nous ont vécu de près ou de loin.

 6 Février 2002 CCE :

« Au vu des résultats, nous suspendons le projet »…….ouah ! La claque !

En même temps, je suis convoquée à la nouvelle direction, et j’apprends que je dois « liquider Box & Co » pour  le 30 Juin avec un taux de vente de 8. Sglup !!!!

En ce temps-là, les directeurs passaient, les stocks restaient !...

Que de nuits blanches à trier par volume, par valeur, par fournisseur pour savoir par quelle face on devait attaquer le mammouth.

Point des stocks :

17 millions de Francs de stocks en PAHT  sur 2500 palettes dans un entrepôt à Wissous. Des containers et des containers à rentrer…. Un système Logali très différent et incompatible avec Sygma ! Quel challenge !...

Le parapluie 1   Le parapluie 2  011

- 35.000 parapluies Tout le monde se souvient des parapluies, Tout le monde en a acheté !!!

- 62 palettes d’économats, 45 palettes de modulaires, 205 palettes de cadres.

- Un mur de « pouilleries indiennes VISBA », un mur de vannerie, des racks de zinc, des boîtes et des boîtes et des boîtes …

Impératif : faire baisser les stocks par tous les moyens : retour fournisseurs, annulation de commandes, alignement PV marché et soldes monstres.

Une petite cellule est créée avec des anciens de Box & Co avec pour pilier Maryse C, Karine S et Franck L F.

La solution soldeur est vite abandonnée car les marges étaient insuffisantes, nous décidons de solder en magasin malgré l’ampleur de la tâche.

C’est beau  la jeunesse !!!

Réunion avec l’administration pour créer des codes rayon-magasins et réserve centrale, création de 3000 codes articles dans Sygma pour gérer ces produits à partir de la nomenclature Logali. Maryse répartit les tâches, toutes les bonnes volontés créent des articles !

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Réunions….

-Réunions avec les magasins qui libèrent des surfaces pour accepter de la marchandise et la vendre. Nous avions un argument de poids : la démarque était prise par Box and Co, les ventes étaient réalisés avec une bonne marge et là miracle, les surfaces se libèrent de 150 à 350 m² suivant les magasins.

-Réunions avec la logistique qui doit absorber les stocks de Wissous, les éclater sur les magasins et recevoir les containers en cours de livraison.

-Réunions avec les acheteurs qui doivent reprendre les articles communs et se débrouiller avec leur fournisseur  (reprises avoirs…).Les stocks papeterie, papier cadeaux et emballage albums photos et range cd doivent avoir quitté Wissous fin Avril.

Et là, les vieux réflexes sont revenus, pas question de pénaliser la gestion des rayons !

La papeterie a particulièrement été gâtée dans ses reprises, mais a relevé le gant avec brio !

-Réunions avec le Marketing pour libérer de la place dans les catalogues.

Une gigantesque opération Vannerie est lancée pour le plus grand bonheur des magasins suivie de « Prix dézingués » sur le zinc, « Prix cassé sur le kit »  .les produits ne manquaient pas !!!! Les idées non plus.

Tout est prêt : nous « poussons » la marchandise dans les magasins pour la plus grande joie d’Ivry.

Mais nous « poussons »avec des erreurs d’affectations, de codes, de prix  la nomenclature n’est  pas au top .Maryse et Karine font face .Nous réalisons quand même de bons scores, les demandes de réassort sont pressantes, urgentes, volumineuses …..

« L’esprit Bazar règne sur les réunions du mercredi à 14h00. Ce qui est magique dans ces périodes c’est l’unité vers un seul but, chacun cherche des solutions et des astuces pour avancer ensemble. »

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Mars 2002

Certaines semaines nous avons l’impression qu’il y a plus d’entrées que de sorties ! Les containers continuent à déferler sur Ivry .Nous avons besoin de plus de surface de vente

Les Galeries Lafayette nous proposent un étage du futur « Lafayette Maison ».

Rendez-vous est pris avec Francis C et Franck L F, nos fiches produits et nos stocks sous le bras, Nous nous retrouvons 3 BHV en face de 20 GL. : Logistique, DRH, comptabilité, juridique et j’en passe,  mais à la fin de la réunion, tout est finalisé !

 Le premier camion part le mardi suivant : chaud devant !!!

Franck prépare une implantation. Rivoli vient étiqueter et implanter dans une bonne ambiance. Tout le monde met la main à la pâte. Chantal surveillait les ventes et alertait sur les ruptures, ses clients étaient devenus accro au « home office » et à la vannerie. De la folie ! 1 camion par semaine au moins !

La Vente sur Entrepôt participe et détruit les invendables : le fameux VISBA !

 Avril 2002

Les entrepôts Box & Co sont vides .Le rayon de Rivoli est passé de 2500 m² à 1000 m². Strasbourg se prépare à remettre l’enseigne BHV. Nous continuons vendre.

 Mai 2002

Nous finalisons la paperasse : les retours rayon, les BFA, les montants de démarques, les retours Ivry, les retours fournisseurs

30 Juin 2002 : Rivoli et Strasbourg ferment les codes vente.

Maryse et moi montons au contrôle de gestion, les cartons d’archives comptables.

Une page de l’histoire du BHV est tournée, nous sommes  tristes.

Mission accomplie : stock Box and Co à 0 avec un  taux de 10

Le Rangement prend sa place dans la fosse du 2° étage sur 500m².

Ce fût un bel exemple d’esprit d’équipe… Celui que vous avez connu.

                                                                                                          Martine PARENT

Bravo pour ce sympathique récit.

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24: Le BHV de sa naissance à nos jours : 2007- 2010

16 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier


2007 Février : Création du BHV Homme rue de la Verrerie.


Le bâtiment Marchand est transformé, l’informatique déménage. 

BHV HOM 1 BHV HOM 2

On agrémente la façade d’un mur végétal : 174 espèces de Plantes différentes réalisé par Patrick Blanc.

BHV HOM 3

Ï2007 : Fermeture de Villeneuve la Garenne


Ï2008 : Fermeture du BHV Flandre, remplacé par un Castorama.


2008 : La centrale d’achats BHV devient : la Centrale d’Achats  leader pour les achats maison des Galeries Lafayette, sous la direction de Valérie Delpech.


Ï2008  Juillet : Fermeture du BHV Créteil.


2009 : La rénovation du BHV Rivoli continue, le sous-sol entièrement rénové a gardé son esprit mais le café du bricoleur a disparu. Le quatrième étage est rénové. Le magasin est clair et propre.

2010 1er Mars : Christine Mondollot Directeur Général rejoint le COMEX des GL en tant que Directeur Beauté et International.

Laurence Heiz(Menvielle) Directeur des Ventes de Rivoli est nommée Directeur Général Adjoint.

Paul Delaoutre étant toujours Directeur Général de la branche Grands-Magasins.


Ï2010 : Fermeture de Rive d’Arcins


Ï2010 : Fermeture du BHV de Rosny 2


A suivre....

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2012 02 15 Cofinoga et BNP PARIBAS

16 Février 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

 

Lu dans La Tribune 15 02 2012

 Les syndicats de Cofinoga fulminent contre les bénéfices de BNP Paribas

Par Christine Lejoux

L'intersyndicale de la société de crédit à la consommation Cofinoga, détenue par BNP Paribas et les Galeries Lafayette, s'apprête à supprimer 433 emplois.

 

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les syndicats de Cofinoga ont fait part, mercredi, de leur "colère" à l'annonce des six milliards d'euros de bénéfices nets engrangés en 2011 par BNP Paribas. Si La société de crédit à la consommation, qui avait annoncé fin janvier la suppression de 433 postes, dont 397 à Mérignac (Gironde), s'en prend à la première banque française, c'est parce que Cofinoga est  une filiale du groupe Laser, lui-même détenu à parité par BNP Paribas Personal Finance et par les Galeries Lafayette. Certes, le bénéfice de BNP Paribas a chuté de près de 23%, l'an dernier, l'intersyndicale du site Laser Cofinoga à Mérignac le reconnaît. Mais "avec seulement 1 ou 2% de cette somme, il n'y aurait plus lieu de faire un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) chez Cofinoga. Cet argent permettrait de relancer une véritable dynamique de croissance de l'activité", déplorent les syndicats.

Cofinoga publiera de "lourdes pertes" au titre de 2011

Lors de la présentation des résultats annuels de BNP Paribas, mercredi, Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de la banque, a simplement évoqué la loi Lagarde de 2010, relative à l'encadrement du crédit à la consommation, et ses conséquences : "Nous en savons malheureusement quelque chose avec Cofinoga." Cette loi a en effet provoqué une chute de 50% de la demande de crédits renouvelables, en deux ans, selon le courtier Empruntis.com. Conséquence, Cofinoga, qui souffre également de la crise économique et dont le bénéfice net a plongé de 48,2% au premier semestre 2011, à 30,8 millions d'euros, accusera "de lourdes pertes" sur l'ensemble de l'exercice écoulé, a indiqué son président, Philippe Lemoine, dans un entretien aux Echos, le 10 février. D'où les 433 suppressions de postes prévues, afin de tenter de renouer avec les bénéfices d'ici à 2015.

 Les syndicats s'adresse à Nicoas Sarkozy

Les syndicats, qui avaient déjà interpellé le Premier ministre François Fillon lors d'un récent déplacement à Bordeaux, ont tapé plus haut encore mercredi, en s'adressant à Nicolas Sarkozy. "A partir de combien d'emplois sacrifiés pour des motifs boursiers le pouvoir s'autorise-t-il à intervenir?", ont-ils demandé au président de la République. Pas sûr qu'ils obtiennent une réponse plus satisfaisante que celle de BNP Paribas et des Galeries Lafayette, qui "se sont engagés au côté de Cofinoga pour aider (la société) à gérer humainement ce plan de redressement", que les deux actionnaires approuvent par ailleurs "totalement", avait indiqué Philippe Lemoine, le 10 février.

 

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