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Le blog du Réseau Bazar BHV

Très bonne année à vous, fidèles lecteurs

31 Décembre 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons

Noël est passé, l’année 2019  s’achève et nous commençons une nouvelle année.

C’est avec quelques photos des illuminations de Bordeaux que les ambassadeurs du réseau et moi-même vous souhaitons :

« Une excellente année de joies, sérénité, bonheur, santé, prospérité et réussite de vos projets. »

Un peu d'histoire...

Jules César décide en 48 avant JC, de commencer l’année un 1er janvier. Ce mois est alors dédié au Dieu Janus.

Ce Dieu des ouvertures, qui garde la porte du ciel, avait deux visages, l’un tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir !

Cette célébration fut fluctuante au cours des siècles ! L’année pouvait débuter en mars dans le calendrier romain ou plus tard à Noël ou à Pâques.

En 1622, le pape  Grégoire XV décide pour le monde chrétien, de commencer l'année le 1er janvier. Ceci simplifie le calendrier des fêtes religieuses.

Mais la révolution, pour une courte période institue le calendrier républicain, très différent de 1792 à 1806.

Il faudra attendre la décision, en 1805, de l’empereur Napoléon pour rétablir le calendrier Grégorien.

Donc le 1er janvier devient le 1er jour de l’année.

En 1810, le Conseil d’état vota pour que ce jour soit férié, pour votre plaisir à tous !

Alors profitons bien de cette belle journée  et encore belle année!

«  Oui, seul le temps présent est réel, les autres sont virtuels : le futur n’existe pas encore, le passé n’existe plus ». (Christophe André dans Trois minutes à méditer).

CD

Un petit canelé Baillardran.... cela vous dit ?

 

Très bonne année à vous, fidèles lecteurs
Très bonne année à vous, fidèles lecteurs
Très bonne année à vous, fidèles lecteurs
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Joyeux Noël

24 Décembre 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons

JOYEUX NOEL A TOUS !

Noël, ce mot est un cri de joie, de paix et de bonheur.

Crèche ND de Paris en 2009

Bien que fête Chrétienne, c’est une fête respectée par toutes les religions, ce n’est pas simplement une fête commerciale. Les enfants ont ouvert les calendriers de l’Avent, qui signifie « Venue ». Les quatre semaines  de l’Avent  sont une période d’attente et d’espérance.

Pourquoi faire une crèche ?

On la réalise pour rappeler les textes bibliques, Jésus a été déposé sur la paille d’une mangeoire, les premiers avertis furent les bergers.   La crèche installée chaque fin d’année dans tant de foyers, suscite toujours un émerveillement. 

La première crèche fut vivante, à Greccio en Italie, en 1223, réalisée par François d’Assise.

On verra apparaître des crèches dans  les églises à partir du XVe siècle.

Belles crèches à voir à Paris que nous avions visitées ! ( photos 25 décembre 2018) 

A la chapelle Notre Dame de Nazareth, rue Lecourbe, sous un chapiteau, vous voyagerez en faisant le tour du monde  !

 

Crèche du monde à ND de Nazareth rue Lecourbe
Crèche du monde à ND de Nazareth rue Lecourbe
Crèche du monde à ND de Nazareth rue Lecourbe
Crèche du monde à ND de Nazareth rue Lecourbe

Crèche du monde à ND de Nazareth rue Lecourbe

Exceptionnel! à voir absolument : la Crèche à St François Xavier.

Une merveille. Les enfants y restent des heures en contemplation!

C'est une crèche de 950 santons : 700 personnages et 250 animaux.

Elle mesure 8 m de long et 7 m de profondeur. Impressionnante par les scènes représentants tous les corps de métiers : artisans, fermiers, bergers, vignerons, enseignants, médecins, infirmières, notaires, avocats, religieux, maraîchers, boulangers, poissonniers, pompiers, militaires etc.…

 

Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël
Joyeux Noël

Belle et classique : St Sulpice dans le 6e arrondissement

 

Dans sa lettre apostolique pour Noël, le pape François écrit :

« Je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques… C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté.

On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire.

Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée. »

« La naissance d’un enfant suscite joie et émerveillement, car elle nous place devant le grand mystère de la vie »

Que de belles crèches! Merci de m'envoyer celles que vous photographierez en cette fin d'année.

En attendant passez de belles fêtes.

En supplément ... De Croatie ... Quelques belles crèches de Noël à Zadar et Split.

Au plaisir de vous retrouver très vite!

CD

 

Joyeux Noël
Joyeux NoëlJoyeux Noël
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Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.

20 Décembre 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Fêtes ou Saisons

C’est toujours un plaisir de se promener à Paris à Noël, les vitrines ravissent toujours petits et grands.

Comme il est bien difficile avec les grèves,  de vous déplacer, j’ai demandé à nos reporters Nicole K et Bernadette B ainsi qu’à Philippe B de nous faire le plaisir de prendre quelques photos. Merci beaucoup, à eux pour leur gentillesse et leur participation.

Aux Galeries Lafayette, le thème de la Ruche de Noël avec la Reine des abeilles qui surveillent du haut du grand sapin. Les vitrines avec des sapins ornés de fleurs divertissent les grands enfants et les plus jeunes. De petites scènes avec des automates bien sympathiques.

 

 

 

 

Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.

Au Printemps, le spectacle des vitrines est un peu décalé dans une ambiance de joyeuses fêtes. La reine des Reines, les dindes qui ne cuiront pas, les ours mal léchés et d’autres petits animaux.

 

Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.

Au BHV, nous sommes sur le thème Marché de Noël, la façade illuminée est superbe.

Le thème veut reconstituer le vrai marché de Noël de Strasbourg ! Le magasin brille de mille feux.

 

Alors en attendant un dernier article 2019 sur Noël et les crèches… Régalez-vous au marché de Noël du BHV.

Angle Rivoli-Archives

 

Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.
Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.

Ambiance intérieure

 

Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.Tradition de Noël : Vitrines des Grands Magasins.

 

A bientôt et bonnes vacances aux actifs qui prennent des congés et de la détente pour les autres.

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°30 La France de 1918

13 Décembre 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous voilà à la veille de 1919, et lorsque nous voyons, les années difficiles vécues par nos doyens, il y a un siècle, je crois que nous avons bien de la chance!

Je voudrais préciser, que le but n'est pas de vous écrire un récit historique du conflit de la guerre 14-18. mais de reprendre avant tout, en France:  les avancées sociales, le côté humain,  les grands magasins, le BHV et son quartier.

CD

L’hiver 2017-2018 est identique aux mois précédents, on se bat dans cette maudite guerre…

A Paris, les grands magasins ont sorti des catalogues de jouets très marqués. On y trouve des panoplies de soldats et des armes.

Affiche Hiver 1917-1918 : Regardez ce père-Noël moitié soldat avec ses 2 poupées représentant l'Alsace et la Lorraine et dans ces poches, des soldats, avions et ambulance militaires et...des armes!  Étonnant !...il faut oser ce côté patriotique alors que nous sommes encore en guerre.

 

 

 

En mars 1918, les troupes allemandes avancent en Flandre et en Champagne, elles arrivent à 65 km de paris. Fin  mars, les allemands qui ont testé leur nouveau canon : la Grosse Bertha, sur la Picardie, envoie à plus de 100km  des bombes sur Paris …

Les premiers obus sont tirés sur la Capitale, le 23 mars 1918 depuis la forêt de Crépy dans l’Aisne . Ces tirs atteindront une partie de la rue de Rivoli.

 

Le bombardement du 29 mars atteindra l’église Saint Gervais-Saint Protais, à côté du BHV. Les canons s’étaient tus depuis 2 jours et à l’heure où tous les chrétiens respectent la commémoration de la mort du Christ, moment des vêpres du vendredi Saint, un canon envoie sur une église une bombe faisant de nombreux morts (75) et blessés.

St Gervais, St Protais vu du BHV
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St Gervais, St Protais de nos jours

Erreur de positionnement, des bombes avaient déjà atteint la rue François Miron, était-ce l’Hôtel de Ville qui était visé ? Le grand Bazar de l’Hôtel de Ville fut épargné !

 

 

après la bombe .après la bombe .

après la bombe .

Au mois de mai des grèves dans les usines d’armement, de manifestations pour la Paix sont organisées, à Paris, Saint Etienne, Bourges, Lyon.

A  la mi-juillet, la seconde bataille de la Marne oblige les Allemands à se replier.

A la mi-septembre, aidée par les alliés,  une partie du Pas-de Calais de la Somme et de l’Aisne est libérée, puis ce sera le Nord.

Le 11 novembre à 11 h après avoir repousser les allemands, les combats ont cessé. L’armistice est signé, comme vous le savez tous dans un wagon en forêt de Compiègne  dans la clairière de Rethondes.

Les cloches sonnent à toutes volées dans toute la France, elles étaient interdites de sonner depuis longtemps. Des larmes de joies coulent sur les visages, c’est l’euphorie dans toutes les villes et villages ! 

Mais contrairement à ce que pensent certains, ce n’est pas la fin de la guerre ! C’est la fin des hostilités pendant 36 jours, en attendant la signature du Traité de paix.

La démobilisation durera encore 18 mois. Les plus jeunes resteront mobilisés.

Des troupes partiront en Alsace et en Lorraine qui étaient annexées depuis 1871 à l’Allemagne. Là, les hommes et les femmes ont revêtu leur costume folklorique pour les accueillir, ils sont partagés entre des sentiments d’espoir et d’inquiétude. Les anciens combattants de 1870 acclament les forces françaises. 130 000 soldats allemands seront évacués en Allemagne. Une nouvelle carte d’identité sera établie (une classification sera établie entre les origines française ou allemandes et ceux qui parlent le Français ou non.

Des troupes d’occupation 120 000 soldats français pénètrent en Allemagne, début décembre, puis 10 000 soldats des troupes coloniales arrivent en Rhénanie.

475 000 prisonniers français regagneront la France par des convois de l’armée et de la Croix Rouge.

En France, chaque ville construira son monument aux morts

Les allemands ont tout détruit sur leur passage avant la signature de l’Armistice, laissant des territoires dévastés, des villages en ruine et des arbres fruitiers coupés. Les 300 000 prisonniers allemands serviront de main d’œuvre pas chère pour reconstruire notre pays.

Se nourrir :

Depuis le début de la guerre certaines denrées sont rationnées (pain, sucre) mais fin février, les parisiens iront en mairie chercher des cartes d’alimentation. en novembre, les Français peuvent lire :

« L'armistice qui vient d'être conclu ne saurait être considéré comme susceptible de mettre un terme au régime de la répartition équitable des denrées essentielles, à la base duquel se trouve la Carte Individuelle d'Alimentation : la nécessité de ravitailler les populations retrouvées, exige un soin vigilant et une méthode précise. 

La paix elle-même ne mettra pas fin immédiatement aux mesures de sage économie que la France victorieuse a le devoir d'appliquer pour faire face à ses charges nouvelles. Quelque temps encore, les terres fertiles du Nord demeureront en jachère; longtemps le fret sera indispensable pour le transport des matières premières nécessaires à la reconstitution des régions dévastées; le blé n'affluera pas immédiatement sur le marché.

Il est donc prudent de ne pas laisser naître des espoirs irréalisables et de préparer les esprits aux nécessités de l'après-guerre.

Lorsque le calme sera complètement revenu, lorsque la vie normale aura repris sa marche, chacun pourra ainsi jeter un regard en arrière, mesurer la part qu'il aura prise dans l'effort commun, s'en réjouir sans réserve et s'en enorgueillir à bon droit. »

L’état décide d’une répartition de la population en 6 catégories, pour la mise en place de tickets de rationnements.

E: Enfants de moins de 3 ans révolus.

J : Enfants âgés de 3 ans, jusqu'à 13 ans révolus.

A : Enfants de plus de 13 ans et les adultes de  moins de 70 ans,  ne se livrant pas à des travaux de force.

T : De 13 ans à moins de 70 ans se livrant à un travail pénible, nécessitant une grande dépense de force musculaire.

C : Les enfants âgés de 11 ans au moins et les adultes et vieillards se livrant personnellement et professionnellement aux travaux agricoles  et fermiers.

V : Les plus de 70 ans, dont les occupations ne peuvent autoriser la catégorie C.

La France gagne la guerre, la grippe espagnole sévit, mais combien d'hommes a-t'on perdus ?

10 millions d’hommes furent tués dont 1,4 million de Français et comme si cela ne suffisait la vague d’épidémie de  grippe espagnole sévit à partir de la fin juillet ; elle gagne en virulence et de 300 décès en septembre, elle atteint son paroxysme au mois d'octobre où le nombre des victimes est proche de 7000 victimes en France. Médecins et hôpitaux surpris sont complètement submergés.

 A Paris, on fait le choix d'hospitaliser tous les grippés. Il faut créer des salles spéciales pour eux et augmenter le nombre de lits. Mais le manque de personnel est grave car les infirmiers et médecins sont encore mobilisés. Des médecins militaires aideront. 

Le personnel soignant est atteint à son tour ! Il y a pénurie de médicaments, de linge, de matériel... Les pharmaciens sont en rupture de quinine, d'aspirine. On manque d’ambulances… Et bien sûr, il est difficile d’organiser autant d'enterrements, en si peu de temps !

E n novembre, la baisse s’amorce à Paris mais il faudra attendre juin 1919, pour en voir le bout ! La seule constatation  est que cette grippe n'atteint que peu les jeunes enfants et les vieillards, mais d’une façon très importante les adultes dans la force de l’âge.

On ne pouvait pas fermer les usines ou les administrations. Certaines écoles, et salles de spectacles, reconnues comme foyers de contamination durent fermer leurs portes provisoirement. Des soldats ou des prisonniers libérés en novembre 1918, moururent de cette grippe quelques jours après avoir regagné leurs foyers.

Cette pandémie de 1918, fut un grand défi au corps médical qui croyait en avoir fini avec les grands fléaux des siècles précédents. (La grippe espagnole a tué 50 millions de personnes dans le monde.)

Sur le plan Economie :

Faute de liquidité, la poste est mise à contribution et crée les Chèques Postaux.

Le 30 novembre 1918 le roi Georges V se rend à Paris pour quelques jours.

Cette photo a été prise lors de sa visite à l'Hôtel de Ville.

 

En route pour 1919.... à bientôt, avec cette belle affiche !

.

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°29 La France de 1914 à 1917

7 Décembre 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

1915

Création du diable : Charrette à bras qui envahira les marchés et les Halles de Baltard

d'après Photo Louis Vert, musée Carnavalet

Par la Loi Dalbiez 350 000 militaires mobilisés ou (mobilisables) reviennent du front pour faire face au manque d’employés qualifiés et répondre à la fabrication en armes et munitions. 150 000 autres hommes se rendront dans les mines et l'industrie métallurgique.

 

 

L’état lance un emprunt à court terme de défense nationale sous forme de bons du trésor.

Ces affiches furent placardées sur les façades des édifices publics dans les villes et les villages.

Regardez ce magnifique coq qui sort de la pièce d’or et qui se lance, bec en avant sur le soldat allemand, baïonnette  à la main.

Les deux messages de cette affiche sont un appel au civisme

et au patriotisme. 

Pour ces braves hommes les permissions sont très rares.

En août 1915 un soldat pouvait compter sur 6 jours de permission avec un roulement de 5 % des effectifs!

Avec les difficultés de transport pour rejoindre leur famille, le moral était au plus bas!

Le 3 juillet 1915 extrait du journal Les Hommes du Jour

 

 Les zeppelins, ballons dirigeables allemands transportant des bombes, bombardent 3 villes d’Angleterre, puis en mars les gares du Nord et St Lazare à Paris. Londres sera bombardé le 31 mai.

En avril, les allemands utilisent un gaz toxique à base de chlore, des milliers de soldats sont asphyxiés. Puis on passera au stade des armes chimiques…

Au printemps, nos soldats « les poilus » changent d’uniformes, la couleur est moins voyante (bleu-gris), le képi sera remplacé par un casque en métal et ils reçoivent des maques à gaz.

Poilu 1914-1918

Le 26 avril, l’Italie change de camp, elle quitte la Triple Alliance pour rejoindre la Triple –Entente

En septembre les français avancent mais n’arrivent pas à percer la ligne de Front : 27 000 morts, 98 000 blessés et de nombreux prisonniers.

Le chemin des dames
Les tranchées (d'après agence Rol)

 

1916 :

C’est  la première année au passage à l’heure d’été

BHV :

Du 7 août 1915 au 28 octobre 1916, la façade est réalignée au RDC et à l’entresol et travaux divers. Surélévation du Hall central de l’angle Archives-Rivoli. Elle consiste en une reconstruction de 2 étages. Les ventes continuent...

Social :

Un appel est fait aux femmes afin de remplacer les hommes dans certains travaux. Les femmes se font embaucher dans les sociétés d’armement «  les Munitionnettes ». On les retrouve aussi en usine métallurgique, automobile, employées de banque, conductrices de tramway, factrices…

fabrication d'obus
fabrication d'obus, d'après agence Rol

 

 

conductrice de Tram( d'après agence Meurisse)
Femme facteur (d'après agence Rol)

André Citroën qui a construit en 1915 une usine d’obus quai de Javel, fabrique plus de 20 000 obus par jour pour l’armée et ses alliés ;

La guerre se poursuit, des combats très violents éclatent.

L’enfer de Verdun : Le 21 février, 1 million d’obus sont tirés sur Verdun, les allemands avancent et prennent le fort de Douaumont. Le 25 février le maréchal Pétain est nommé aux  commandes des forces armées.C’est une guerre terrible où les combats violents se succèdent. Imaginez : 50 millions d’obus sont lancés en 10 mois… Que de morts, blessés, brûlés au lance-flammes.

Les français reprennent le fort  fin octobre.

A la mi-décembre, nous avons repoussé l’ennemi, la victoire est là !

Pour la première fois en septembre 18 tanks britanniques ont surpris les allemands.

Renault fabriquera son premier char de combat, le F 17, 6 mois plus tard.

 

1917

Le BHV

 

Henry Viguier fils de Georges Viguier a épousé en 1906 Marie-Claire Renée Normant, issue d’une riche famille de drapiers de Romorantin qui fournissait le tissu pour les uniformes de l’armée

Cette année 1917, ils décident d’acheter le château de Bouges dans l’Indre. Il sera décoré sur les conseils  de l’épouse du coûturier Jacques Doucet.

Henry viguier se partage entre son appartement de l’avenue Foch, son château de Bouges, son manoir à Houlgate et sa villa à Grasse.

Il sera élu maire de Bouges en 1919.

Photo extraordinaire où le BHV porte les drapeaux Français et expose sur sa rotonde le slogan: L'union fait la force.

 

Les affaires sont difficiles, mais le Grand Bazar de l'Hôtel de Ville s'est mis à la vente d'objets militaires.

 

Le catalogue se permet des fantaisies, on peut lire.. sur un chapeau : en avant ! ou Pétain !

A Paris, il fait très froid, la Seine est gelée, et il est difficile de se chauffer car le charbon est rare.

Seine gelée Janvier 1917 (d'après ag Rol)
Champs Elysées Janvier 1917 (d'après ag Rol)

 

 

On peut lire dans la presse que la période fut glaciale du 20 janvier au 15 février. A Paris la Seine charriait des glaçons... -15° à Paris, -18° à Lyon.

On y trouve aussi une note d'humour!

On ne perd pas le moral... sur le front !

En janvier, des grèves courtes  éclatent à Paris, chez les petites mains de la couture puis les transports, ainsi que des usines travaillant dans l’armement. Le motif du mécontentement est la vie chère  et l’augmentation des salaires. (la rareté des produits frais ont fait flamber les prix.)

Tandis que la production d’automobiles se réduit chez Renault, l’usine se diversifie dans la fabrication de camions, de moteurs d’avion, des obus, des canons, les chars à chenille et enfin des vrais tanks !

En juin, des volontaires américains viennent aider l'armée, ils sont formés  et participent aux combats.

En avril, une grande attaque est lancée « au Chemin des Dames »  à Craonne, entre Soissons et Reims. Les soldats tombent, morts ou blessés.  30 000 militaires sont las, un mouvement de contestation naît, ils ne supportent plus les morts inutiles, ils se révoltent, il y a des mutineries et 48 hommes seront passés par les armes.

De là, on entend la Chanson de Craonne qui fut interdite par l’Armée. (En fin d’article)

L’armée allemande utilise le gaz moutarde, le 12 juillet à Ypres en Belgique.

Le 16 novembre Georges Clémenceau devient président du Conseil et Ministre de la Guerre

La chanson de Craonne  interdite :

Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.

Refrain
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !

C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la mêm' chose.
Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués,
F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autr's, les pauvr's purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.

Au Refrain

Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

Refrain
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront,
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros,
De monter sur l'plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !

A bientôt ! en 1918....

CD

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